mercredi 17 mars 2010

Pu er - Vrac 10 - 1969





1969

Vendu comme un "sheng" mais il a un goût assez proche des "shou" (et, une fois infusé, il en a aussi la gueule)

Alors? "shou" ou "sheng"? ou bien sheng stocké dans un envirronement assez humide puis sec... ou bien a-t-il tellement mûri qu'il est devenu "shou"?

Mais pour un thé typé shou, c'est très bon, léger cependant.

Un caractère terreux (terre sèche chauffée par le soleil), minéral, boiserie, bois sec, camphre...

Un peu sucré, un peu "fruité"...

Une texture remarquable par sa finsse



A revoir plus en détail...

3 commentaires:

flo a dit…

shu cha, pas 1969
1969 pas shu cha

parfois on se dit qu'il y a des frontières pas totalement imperméables. pour le vrac 30 de 1993, par exemple. le vrac 16 de 83, en sens inverse.

pour le vrac 10, on ne m'aurait rien dit que je n'aurais pas pensé franchement à un shu cha, mais bon, si on ne m'avait rien dit du vrac 16 je ne me serais pas écriée "aaaah un shu cha".

la garde dans les premiers temps doit jouer, dans certains cas il peut y avoir un effet post wo dui.


RAV, mais je crois que le terme shu cha est aussi utilisé pour parler d'un thé fabriqué en sheng cha mais arrivé au bout d'un process de maturation.

Thomas a dit…

D'après ce que j'en ai compris, "shu" fait référence "mûr"(et pas forcement un type de process particulier), on peut donc concevoir qu'un sheng cha arrivé à l'apogée de son mûrissement naturel devienne un "shu cha" et finisse par prendre des notes similaires à celle des shu cha fermentés de façon accélérée...

Puis, en 40 ans, et au vu de l'histoire chinoise durant cette periode, ce thé a surement du en voir des vertes et des pas mûres... Aussi, l'impact du temps sur un vrac est surement différent que sur les galettes (que je connais mieux).

flo a dit…

oui, "shu" se comporte comme un perfectif. au moment où le truc de fermentation accélérée a été appliqué au pu er ce terme a été utilisé pour désigner ces thés-là, mais je pense que si cela s'est produit c'est possiblement que le terme faisait partie du vocabulaire du thé ?
on peut imaginer que du coup ça valorisait les produits accélérés, puisque dans cette hypothèse on les parait d'un terme accolé à de produits de longue garde. Pure hypothèse, je ne sais pas si à l'époque les pu er de longue garde étaient perçus comme des trucs prestigieux et si oui si cette perception était celle d'un tout petit cercle ou +étendu.

d'ailleurs, est-ce que "shu cha" a été utilisé dès début 70s, ou est-ce que pendant un temps on appelait ces thés autrement ? je me demande.